Finance Islamique
L'histoire de la Finance Islamique remonte à plus de 1400 années, lorsque la population générale était surtout active dans le commerce de marchandises. La Banque Islamique fonctionne en conformité avec les principes d’égalité, de justice et d’équité. Elle offre donc une alternative éthique en appliquant ces principes à l’activité financière de ses clients en utilisant des instruments innovants et compatibles à la sharia’a.
La rémunération que perçoit la banque se justifie soit par la marge commerciale tirée d’une vente dans le cas d’une mourabaha, par sa qualité de copropriétaire, au versement de part de bénéfice généré par le projet financé (pertes ou profits) dans le cas d’une moudaraba ou d’une mousharaka, soit par les revenus locatifs tirés de biens préalablement acquis par la banque dans le cas d’un Ijara ou enfin dans le cas d’un Istisn’a à travers la fabrication ou la construction de biens meubles ou immeubles par ses soins ou par des tiers. En résumé, la Finance Islamique est une finance de participation, de coopération et d’association.
La Finance Islamique a suivi le secteur mondial des services financiers dans sa foulée d'innovations.
- Selon E&Y, l’activité des Banques Islamiques continue de connaitre une croissance caractérisée par des perspectives macroéconomiques robustes en ce qui concerne les marchés de la Finance Islamique, et une croissance des parts d’actifs;
- L'industrie a connu un taux de croissance de 16% (2008-2012) et a atteint USD 1,6 Milliards de dollars en actifs Islamiques (2012);
- Une progression naturelle de l'industrie de la Finance Islamique;
- Offres compétitives;
- Produits bancaires sophistiqués;
- Solutions innovantes de financement des projets.
ICD, la Société Islamique pour le développement du secteur privé, actionnaire majoritaire de Tamweel Africa Holding, institution du secteur privé du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), est la première organisation financière multilatérale, qui fonctionne selon les principes de la Finance Islamique dans l'arène du secteur privé. ICD soutient le secteur privé de ses pays membres par le financement de projets et l’investissement en fournissant des services consultatifs dans divers domaines d'activités tels que conseiller les gouvernements sur l'émission de Sukuk, les programmes de privatisation et la mise en place de zones économiques spécialisées.